Marie Baldi a consacré une grande partie de son cheminement à la création d’espaces de guérison et de partage. Grâce à la thérapie individuelle et aux cercles de guérison, elle a permis à de nombreuses personnes de se reconnecter à elles-mêmes et de trouver une forme d’apaisement intérieur. Sa quête personnelle l’a ensuite conduite en Amérique du Sud, où elle a exploré la tradition ancestrale du tatouage au handpoke, une pratique de tatouage manuel profondément spirituelle. Cette initiation a été pour elle bien plus que l’apprentissage d’une simple technique, c’était une façon de renouer avec sa créativité et de canaliser l’énergie des traditions anciennes pour l’incarner dans un art corporel sacré.
Ce projet musical Conscience, résonne profondément en elle. Inspirée par cette œuvre, elle a créé plusieurs tatouages qui capturent l’essence des vibrations sonores, les transformant en symboles visuels et permanents sur la peau. La musique devient alors non seulement une inspiration, mais aussi une forme de guérison qui s’imprègne tangiblement en Soi.
Le lien entre Marie et Conscience ne s’arrête pas là. Elle a offert le premier voyage chamanique à Thierry et a prêté sa voix au titre « Pachamama » . Elle a suivi de près le projet artistique de Tikom, et s’est immergée dans l’ensemble de son œuvre. Lorsque la première représentation live de Conscience a eu lieu au Port-Franc, elle a été submergée par l’émotion en entendant sa propre voix résonner dans l’espace. Ce moment, empreint de puissance et d’intensité, a marqué pour elle une rencontre vibrante entre son parcours personnel et l’expression musicale qui l’accompagne.
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Pachamama
Pachamama est la déesse-terre dans la culture correspondant à l’ancien empire inca. Chantée par Marie Baldi, cette musique, molletonnée, mystérieuse et élégante, vous prend par la main pour vous emmener avec elle au royaume apaisé et tendre de tous les possibles. Impalpables, mélodies et voix tissent une toile nacrée qui permet à l’un et à l’autre de s’y refléter. Tout le spectre sonore, des graves aux aigus, irradie pour envoûter l’auditeur. Puis, tout s’éteint pour repartir, une dernière fois, de plus belle.